Je dirai pour finir que toutes les souffrances peuvent s'oublier si la peine est partagée par des amis et que l'amitié la console. Le penchant de l'instinct est indéterminé… Le choix, les préférences, l'attachement personnel sont l'ouvrage des lumières, des préjugés, de l'habitude ; il faut du temps et des connaissances pour nous rendre capables d'amour, on n'aime qu'après-avoir jugé, on ne préfère qu'après-avoir comparé. Ces jugements se font sans qu'on ne s'en aperçoive, mais ils n'en soient pas moins réels. Ce choix, on le met souvent en opposition avec la raison.